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Elle. Danse macabre sur parchemin.
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Elle. Danse macabre sur parchemin.

Somptueuse suite de 26 eaux-fortes signées tirées sur parchemin.

Sans lieu, sans éditeur, vers 1900-1901.

Coffret de format in-folio, plein maroquin noir, dos rond lisse titré, premier plat titré doré avec filet d'encadrement à froid. Reliure du XXe siècle.

Format : 41,5 x 29 cm

Célèbre suite complète de 26 eaux-fortes sur le thème de la mort, tirées sur vélin, toutes signées par le célèbre artiste Albert Besnard.

D'après le titre de la couverture, il s'agit d'un des quatre exemplaires signés du premier état tiré sur parchemin.

Nous sommes en présence d'une des suites les plus importantes du XXe siècle sur le sujet de la danse macabre. Elle fût spécialement réalisée pour le compte du grand collectionneur, le baron Joseph Vitta.

En 1900, le baron Vitta a commandé à Albert Besnard une série de gravures sur le thème de la mort. Besnard a conçu vingt-six planches pour cette série à tirage limité qu'il a intitulée Elle. Neuf exemplaires de la série ont été tirés en 1900, et dix-neuf autres en 1921.

Avec Elle, Besnard a ressuscité et modernisé l’ancienne danse macabre, adaptant son imagerie au goût du jour tout en conservant les thèmes de la puissance de la mort et de l’égalité de tous devant elle. La Mort dépeinte par Besnard (la Elle éponyme du titre) est une force omniprésente qui circule parmi les membres de la société moderne. Tapie dans les buissons et les caniveaux, elle emprunte à l’occasion les traits d'une prostituée ou d'une amante. Elle est une adversaire tenace et patiente, qui triomphe généralement de sa proie par fourberie ou par duplicité. Elle est partout à la fois ; elle frappe arbitrairement et sans merci. Les images de Besnard n’illustrent que quelques-unes des innombrables occasions où la Mort eut se manifester. Beaucoup de scènes sont empreintes d’un humour noir qui repose sur l’effet de surprise et le retournement macabre de situation. Certaines sont poignantes, d’autres, terrifiantes. Toutes nous rappellent que la mort joue un rôle bien réel et très actif dans chaque aspect de notre vie.

Source : Musée des Beaux-Arts du Canada (www.beaux-arts.ca).

Notre exemplaire serait donc un des quatre exemplaires sur parchemin en premier état sur les 9 réalisés en 1900.

Né à Paris, le 2 juin 1849. Entré à l’école des Beaux-Arts en 1866, Albert Besnard, qui fréquenta aussi l’atelier de Cabanel, remporta le Grand Prix de Rome en 1874. Il prolongea son séjour dans la capitale italienne avant de s’installer pour trois ans en Angleterre, avec sa femme, la sculptrice Charlotte Dublay. Il fut nommé, en 1913, directeur de la Villa Médicis à Rome et, en 1922, directeur de l’École des Beaux-Arts. Les nombreux voyages qu’il effectua à l’étranger (en Algérie et aux Indes, notamment) nourrirent son talent de peintre paysagiste. Mais cet artiste situé dans la mouvance des impressionnistes excellait également dans l’art du portrait (La Princesse Mathilde, M. et Mme Cognacq, Portrait de Mme Roger Jourdain, etc.). On lui doit enfin la décoration de nombreux monuments parisiens, tels que l’Hôtel de Ville, le vestibule de l’École de Pharmacie, l’amphithéâtre de chimie de la Sorbonne, le plafond de la Comédie-Française, la coupole du Petit-Palais. Membre de l’Académie des Beaux-Arts depuis 1912, Grand-croix de la Légion d’honneur, Albert Besnard fut élu à l’Académie française le 27 novembre 1924, au cinquième tour. Il avait obtenu 16 voix au fauteuil de Pierre Loti, contre 10 à Francis Jammes et 4 à Maurice Paléologue. Il était le premier peintre depuis Watelet, en 1760, à entrer sous la Coupole. Louis Barthou, qui le reçut le 10 juin 1926, rendit hommage à son œuvre en évoquant « des féeries où la couleur ruisselle, des paysages de rêve, des orchestrations lumineuses. » Mort le 4 décembre 1934.

Source : académie-française.fr

Data sheet

Title
Author
Editor
sans éditeur
Location
Sans lieu
Date
sans date (vers 1900)