- Out-of-Stock

Strasbourg, Johannes Beck, 1748.
In-4 de (6) ff. (y compris frontispice et feuillet de titre)+ XII+608 pp.
Cartonnage bleu à la Bradel, dos lisse titré à l'encre noire, Tranches rouges. Reliure de l’époque. Frottements aux mors, aux coiffes et aux coins.
Taille de la reliure : 17,5 x 20,5 cm
Édition illustrée d'un portrait de l'auteur en frontispice gravé par Johann Striedbeck d'après Johann Friederich Wilcke.
Une vignette de titre illustrée comprenant la maxime "Muti Doctores Optimi" gravée par Jean-Martin Weis.
Un feuillet de dédicace à Frédéric Ier roi de Suède, illustré d'une grande vignette allégorique comportant ses armes.
Une planche de botanique (théier, feuilles de thé). Une planche animalière à pleine page mettant en scène le bouquetin Bézoard.
Rarissime traité de médecine de Georg Heinrich Behr médecin strasbourgeois (1708-1761).
Son livre particulièrement riche en informations, traite des vertus thérapeutiques des eaux, du thé, du café.
Un chapitre de plus de 100 pages sur la viticulture, l’œnologie, les vins. Avec un grand tableau dépliant des différents vins dont les alsaciens.
Jean-George Henri Behr, docteur en médecine, conseiller aulique et médecin ordinaire du prince de Hohenlohe, membre de l'Académie impériale des curieux de la nature et président de la Société allemande de Strasbourg, naquit le octobre 1708 en cette ville où son père était chirugien-opérateur. Ses humanités achevées, il étudia la philosophie, les mathématiques et les belles-lettres, puis la chirurgie et la médecine sous les Scheid, Salzmann, Boecer, Le Maire, Werkmeister et Vogeln. Il fit un voyage en Allemagne et étudia les stations thermales de ce pays. Il se rendit en Hollande où il suivit les cours des Albinus et Boerhaave à Leyde. (.) Dans les années 1734 et 1744, il remplit à l'hôpital militaire les fonctions de Médecin rouyal auxiliaire. En 1738, le prince Joseph de Hohenlohe-Pfedelbach le nomma conseiller aulique et son médecin ordinaire. Reçu membre de l'académie des Curieux de la nature, sous le nom de Glaucias II (1738), il fût élu, en 1743, président de la Société Allemande qu'on venait d'ériger à Strasbourg. (Edouard Sitzmann - Dictionnaire de biographie des hommes célèbres de l'Alsace).