[Manuscrit] Abrégé de la mécanique.

Paris, vers 1765.

In-8 de 138 pp. de manière manuscrite + (32) ff. de planches.

Format de la reliure : 24,5 x 19 cm

Plein veau marbré, dos à cinq nerfs ornés de caissons et fleurons dorés, pièce de titre marron, triple filet d'encadrement sur les plats, roulette dorée sur les coupes, tranches marbrées, signet vert. Reliure de l'époque.

Légers frottements à la reliure, coins émoussés. Quelques petites piqures, brunissement uniforme de certains feuillets. Une petite déchirure marginale sans atteinte au texte (p. 19-20). Quelques planches coupées un peu court dans la marge supérieure (II. partie, planches I, II). Titre avec section dans la marge inférieure.

L'intégralité de ce manuscrit français intitulé "Abrégé de la mécanique" a été rédigé d'une seule main à l'encre noire dans une belle écriture cursive.

Signé en grand "Cammas" au second feuillet blanc, puis sur la page de titre "Cammas à Paris 1765".

En plusieurs parties :

• Première partie. Du mouvement des corps sans ressort... p. 7.
• Seconde partie. Du mouvement des corps pesants. p. 13.
• Troisième partie. Des machines propres à communiquer, ou arrêter le mouvement des corps durs. p. 35.
• Quatrième partie. Du mouvement des corps. p. 71.
• Traité de nivellement p. 110.

Les 32 planches hors-texte sont dépliantes (35 x 24 cm environ). Les illustrations et schémas ont été tracées à l'encre noire puis soigneusement mis en couleurs à l'aquarelle. Sont représentés : des figures géométriques et des calculs, des vues en coupes, des outils et machines de levage, des roues, essieux, poulies, des balances. Plus remarquable, la planche XV (III. partie) montre une scène se déroulant dans une forge où le soufflet d'un four est animé par un personnage.
Cammas donne de nombreuses définitions mécaniques et élabore toute une variété de problèmes mathématiques en regard des situations représentées sur les planches hors-texte.

Lambert François Thérèse Cammas (1743 Toulouse - 1804) était un architecte et un peintre. Dès 1768 il fut nommé professeur à l'académie des beaux-arts de Toulouse et, à partir de 1778, maître architecte de la ville de Toulouse. Après avoir terminé ses études à Toulouse, Cammas vécut à Paris de 1764 à 1767 pour poursuivre ses études avant de retourner dans sa ville natale.