[Ensemble] Famille Ansaloni – cartes postales - carnets de croquis.
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[Ensemble] Famille Ansaloni – cartes postales - carnets de croquis.

Ansaloni Maxime et Édouard

Ensemble familial d'un architecte et d'un peintre. 

Maxime Ansaloni (1882-1973) – Édouard Ansaloni (1878-1966). 

950 €

Fort in-4 de (100) ff. 

Format de l’album : 25,5 x 31,5 cm

Pleine percaline rouge, titré sur le premier plat « Album de cartes postales illustrées ». 

Maxime Ansaloni (1882-1973), fils d'Amilcar Jean Antoine Ansaloni, ingénieur des chemins de fer de l’État et ancien ingénieur en chef du bureau des études de la société Gustave Eiffel & Cie et frère. Né à Lons-le-Saunier, passe son concours d’admission à l’école nationale des beaux-arts de Paris en mai 1902. Il rejoint la section d’architecture d’abord comme élève de l'atelier préparatoire de Jules Godefroy et Eugène Freynet, puis élève de Georges Scellier de Gisors et Alphonse Defrasse. Il travailla toute sa vie comme architecte à Paris. Il fut notamment inspecteur des travaux de la Banque de France en 1935, conseiller technique de la Banque de France, chargé de la Direction et du Contrôle des au Siège central à Paris, dans l'Est et en Alsace-Lorraine en 1938. 

A propos de Maxime Ansaloni : https://agorha.inha.fr/ark:/54721/9525163d-b19e-4e5f-acb4-52dcb28a51df 


L’album contient près de 350 cartes postales (les 87 feuillets sont complets sans discontinuité) classées chronologiquement de 1901 à 1906. 

Les premières cartes datent du mois d’août 1901 alors que Maxime Ansaloni est en résidence à l’hôtel Tissot-Cottez à Champagnole dans le Jura. Cette première série de cartes représentant des « types de Russie » et expédiées depuis Odessa marque le début d’une longue correspondance épistolaire avec une certaine Marie Guilleminot. Les échanges sont très réguliers et il s’installe entre les deux correspondants une relation amoureuse platonique. Marie partage ses idées, ses sentiments et ses réflexions diverses avec Maxime. Une série de cartes de Dijon laissent penser que celle qui signe parfois « Marinette » en est originaire. On comprend que la jeune fille se passionne pour Maxime malgré son exil en Russie et la distance qui les sépare. Elle continue de lui expédier des cartes au gré de ses déplacements et permet à Maxime de découvrir les grandes villes de l’est, Varsovie, Moscou, et principalement Odessa où elle réside. En plus des nombreuses cartes photographiques de vues de villes, l’album contient des cartes fantaisies gaufrées, ou illustrées. Notons quelques Judaïca, des cartes représentants des grands auteurs russes Tolstoï, Gorki, Tchékov, etc. Les cartes sont expédiées à Maxime alors qu’il vivait 47 rue de Rome à Paris. La correspondance s’interrompt en 1905, année de la première révolution russe. 
Un précieux témoignage de la vie d’une expatriée française dans l’une des villes les plus importantes de l’Empire russe et une romance épistolaire de plusieurs années. La dernière carte de l'album date de 1906 et a été expédiée de Paris, laissant supposer le retour de Marie à la capitale. 

On y joint :

Deux carnets de croquis du peintre et dessinateur Édouard Ansaloni (1878-1966) né à Yzeure dans l’Allier, frère aîné du précédent. 

Formats : percaline noir 10 x 15,5 cm (22 ff.) et toile écrue 13,5 x 20,5 cm (33 ff.).

Les dessins et études ont vraisemblablement été réalisées alors qu’Ansaloni était étudiant aux beaux-arts de Paris car les carnets présentent des étiquettes de grands marchands de matériels d’artistes parisiens (Sennelier et Denis).

Dans le carnet noir, se trouve aussi un brouillon de lettre adressé à l’un de ses amis dans lequel Ansaloni s’exprime sur ses études : « J’ai la satisfaction de réussir à mes deux examens, à l’école des beaux-arts où j’ai été reçu temporairement et à l’Ecole de droit. » Dans ce carnet, les dessins représentent des études de nus probablement réalisées à l’école des beaux-arts, mais aussi des scènes de rues d’après nature dans la ville, ainsi qu’un autoportrait à mi-cuisses. 

Le carnet en toile écru contient aussi un autoportrait du jeune Ansaloni âgé de 18 ans, c’est le seul dessin daté d’avril 1897 et signé de son monogramme EA. Le carnet commence par des études de plâtres, suivis de nus féminins, mais aussi des études d’après nature des animaux du zoo de Paris (zèbre, girafe, chameau…), des détails d’écorchés, des études de mains, un corps étendu, quelques paysages et divers objets.

Il s’agit essentiellement de dessins au crayon ou à la mine de plomb, quelques sanguines ocre, un seul dessin est réalisé à l’encre de chine. 

On y joint aussi : 

Album de l’histoire de France. Personnages illustres. 

Paris, Jouvet et Cie, 1887. 
In-12 non paginé.

Demi maroquin rouge, dos à nerfs orné de fleurons et de double filet dorés, percaline rouge sur les plats, tranches jaspées. Premier plat estampé « Université de France – Lycée Condorcet » dans une couronne de lauriers. Reliure de l’époque.

Livre de prix du célèbre lycée Condorcet à Paris, pour l’élève Ansaloni pour son 1er prix de dessin alors qu’il était en classe de 9e B pendant l’année scolaire 1890-1891. 

Superbe ensemble. 

Fiche technique

Auteur
Ansaloni Maxime et Édouard
Editeur
sans éditeur
Lieu
Paris
Date
1887