Traité des maladies des femmes.

Traité des maladies des femmes, par M. Jean Varandée, docteur doyen, & professeur royal de la tres-celebre faculté en medecine de Montpellier. Reveu, augmenté d'annotations & traduit en françois par J. B.[onamour] docteur de la mesme faculté. Ouvrage necessaire, non seulement aux medecins, & aux chirurgiens, mais mesme à toutes sortes de personnes.

Paris, Robert de Ninville, 1666.

In-8 de (8) ff. de pièces liminaires + 620 pp.+ (6) ff. de table des matières.

Plein veau marbré, dos à cinq nerfs orné de fleurons et caissons dorés, tranches jaspées rouges. Reliure de l'époque.

Frottements à la reliure, coins supérieurs émoussés, un petit travail de ver en chasse du premier contreplat. Intérieur frais. 

Édition originale en français traduite par J. Bonamour (d'après la BNF) d'après l'édition latine imprimée à Montpellier en 1620.

Jean de Varandée (ou Varandal) (1564-1617), originaire de Nîmes, est le premier à décrire la chlorose des jeunes filles : "Le peuple le nomme pasles-couleurs, fiévre d'amour, maladies des filles; & nous du mot d'Hypp. Chlorosis, qui est une espece de cachexie accompagnée d'une couleur blanche..." (p. 2). L'ouvrage est divisé en trois livres : Le 1er traite des affections utérines. Le 2e de la stérilité, des grossesses et fausses couches, des moyens d'aider à l'accouchement. Le 3e, de l'allaitement, des lésions à la poitrine et des problèmes de lactation.

Bel exemplaire.

Provenance : inscription en page de titre "Ex pharmacopea Mussi pontani societatis Jesus", collège et université de Pont-à-Mousson en Lorraine. Étiquette du librairie en garde "Apud Laurentium d'Houry, via Jacobaea, prope Fontem S. Severini, sub signo Spiritus Sancti".