Todten-Tantz, wie derselbe in der löblichen und weit-berühmten Stadt Basel,...

Todten-Tantz, wie derselbe in der löblichen und weit-berühmten Stadt Basel, Als ein Spiegel Menschlicher Beschaffenheit künstlich gemahlet und zusehen ist.

Bâle, Jean-Rodolphe im Hoff, 1744.

In-8 de LIX + 132 pp.+ (2) ff. blancs.

Plein veau moucheté, dos à nerfs orné de fleurons et d'un croissant doré, double filet d'encadrement doré sur les plats, armes dorées centrales sur les plats. Reliure de l'époque aux armes de John Ker, troisième duc de Roxburghe (1740-1804). Restaurations anciennes aux mors et aux coins.

Édition illustrée de 43 gravures dans le texte, 2 bandeaux répétant une composition identique (vanité), un grand titre-frontispice macabre, marque de l'éditeur sur le titre français.

L'ouvrage est dans un bel état. Quelques légères rousseurs et très pâles mouillures dans les marges.

La danse macabre de Bâle est certainement l'une des plus célèbres œuvres de ce genre. C'est l'une des plus anciennes, l'une des plus reproduites et, finalement, l'une des plus étudiées à notre époque. Réalisée en 1440, elle ornait le cimetière du couvent des Dominicains, sur la rive gauche du Rhin, dans la section de la ville appelé Grand-Bâle (Grossbasel). Elle a ensuite été copiée entre 1450 et 1460 dans le couvent de Klingenthal, sur la rive droite, dans le Petit-Bâle (Kleinbasel). Ces deux peintures murales sont riches en histoire. En 1621, Merian reproduit cette danse macabre en gravures sur cuivre. Il y eut ensuite différentes éditions avec des variantes.

Provenance : John Wilkes (1725-1797) - reliure aux armes de John Ker, troisième duc de Roxburghe (1740-1804) - ex-libris de Sir Joseph Copley, Baronnet.